A tool of genius?

When I discovered Tinderbox, 8 years ago, through a video — Planning a book with Tinderboxdesigned as an illustration and presented by Mark Bernstein, the designer of Tinderbox, I was far from suspecting that this tool for notes would deeply transform my relationship to writing.

Although Tinderbox has considerably evolved since the year this tutorial was made, it is still of great interest, hence its presence, over the years, on the publisher's website, as an archive of the greatest value in the history of a tool of genius. I look at it myself regularly, not without a certain nostalgia for this period quite singular in my eyes, during which I discovered with surprise an unparalleled software.

 

 

Tinderbox is a very versatile digital tool and I have to say that I use only a tiny part of its functionalities as a notebook in which I gather all my notes and projects, except for my reading notes that I record in an independent notebook, made also with Tinderbox, since 2011.

My digital notebook with its dashboard.

It has at your disposal many functions to help you index and visualize data that, as far as I know, do not exist in the note-taking tools market for individuals. These functions allow me to classify my notes, keep track of them and insert them into a timeline. I would like to give some examples.

 

 

When I create a note in Tinderbox, I immediately fill in a digital sheet with a number of attributes, those metadata that facilitate later research in my notes. As you can see below, my record has several entries, including: a system attribute that indicates the date and time a note is created, time attributes for viewing my notes on a timeline, and a tagging attribute that allows me to label my notes.

The Tags attribute is a Set-type Attribute. That means I can assign to it several labels. In this way, when I view my notes in the Attribute browser, the same note appears several times with different labels. Reading my tags makes associative work easier, a task difficult to execute when it comes to review the pages of a document in a word processor. If I dare to compare, I would say that this method of reading is comparable to the reading work that can be done with index cards that would have been arranged in alphabetical order. In this respect, the indexing work initiated in his time by the German-speaking writer Arno Schmidt corresponds quite precisely to what one can expect from Tinderbox: a complete indexing of one’s notes, from their date of creation to their location in a timeline that can reveals some simultaneous influences.


Un outil de génie ?

Dimanche 22 octobre 2017

Lorsque j’ai découvert Tinderbox, il y a maintenant 8 ans de cela à travers une vidéo d’illustration intitulée Planning a book with Tinderbox, j’étais loin de me douter que cet outil de prise de notes transformerait profondément mon rapport à l’écriture. Si Tinderbox a beaucoup évolué depuis l’année où ce tutoriel a été réalisé par Mark Bernstein, le concepteur de Tinderbox, celui-ci n’en conserve pas moins tout son intérêt, d’où sa présence, par delà les années, sur le site de l’éditeur, comme une archive précieuse dans l’histoire d’un outil de génie. Je la regarde moi-même régulièrement, non sans une certaine nostalgie pour cette période tout à fait singulière à mes yeux, au cours de laquelle je découvris avec surprise un logiciel hors pair.

 

 

Tinderbox est un outil numérique d’une très grande polyvalence dont je n’utilise qu’une infime partie des fonctionnalités. Je m’en sers depuis peu comme d’un carnet de notes et de projets dans lequel je rassemble l’ensemble de mes notes, à l’exception de mes notes de lectures que je consigne dans un carnet indépendant, également réalisé avec Tinderbox, depuis 2011.

L'application dispose de fonctions d’indexation et de visualisation de données dont il n’existe, à ma connaissance, aucun équivalent sur le marché des outils de prise de notes pour les particuliers. Ces fonctions me permettent de classer mes notes et d’insérer celles-ci dans une histoire dont je peux conserver une trace à travers la visualisation d’une timeline. Je voudrais en donner quelques exemples.

 

 

Lorsque je crée une note dans Tinderbox, je remplis aussitôt une fiche numérique composée d’attributs, des métadonnées destinées à faciliter des recherches ultérieures dans mes notes. Comme on peut le voir plus haut, ma fiche comporte plusieurs entrées, et notamment : un attribut système qui indique la date et l’heure à laquelle une note est créée, des attributs de temps destinés à visualiser mes notes sur une timeline, ainsi qu’un attribut d’étiquetage qui me permet de tagger mes notes.

L’attribut Tags est un Set-type Attribute. Cela signifie que je peux lui assigner plusieurs étiquettes. De cette manière, lorsque je visualise mes notes dans le navigateur d’attributs, la même note apparaît plusieurs fois avec des étiquettes différentes. La lecture de mes tags facilite ainsi un travail associatif qu’il est difficile d’exécuter quand il s’agit de passer en revue les pages d’un document dans un traitement de texte. Si j’osais une comparaison, je dirais volontiers que cette méthode de lecture est comparable au travail de lecture que l’on peut accomplir avec des fiches cartonnées qui auraient été classées par ordre alphabétique. À cet égard, le travail d’indexation initié en son temps par l’écrivain de langue allemande Arno Schmidt correspond assez précisément à ce que l’on peut attendre de Tinderbox : une indexation intégrale de ses notes, depuis leur date de création jusqu’à leur emplacement dans une timeline qui peut en révéler les influences simultanées.